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History
La Loi sur la citoyenneté canadienne est entrée en vigueur le 1er janvier 1947. Elle a défini pour la première fois la citoyenneté canadienne et a contribué à renforcer le sentiment d’identité nationale. À l’occasion du 75e anniversaire de la loi, Canadian Geographic explore la promesse — et l’héritage — de cette loi historique. Cet article s’inscrit dans le programme Commémoration Canada de Patrimoine Canada dont l’objectif est de souligner d’importants anniversaires canadiens. Il donne à Canadian Geographic l’occasion de se pencher sur ces moments de l’histoire avec un regard parfois élogieux, parfois critique.
Que signifie être un citoyen canadien? Que vos ancêtres habitent cette terre depuis des temps immémoriaux ou que vous ayez récemment immigré, les différentes répercussions de la citoyenneté canadienne — à l’image de notre immense pays — se trouvent parfois à des lieues les unes des autres. Dans le meilleur des cas, cette désignation signifie sécurité, démocratie, liberté et communauté. Au pire, elle est synonyme d’exclusion, de racisme et de génocide.
Dans le paysage mondial des nations, le Canada est relativement nouveau. Il y a tout juste 75 ans, le jour de l’An 1947, la Loi sur la citoyenneté canadienne, présentée par le gouvernement du premier ministre William Lyon Mackenzie King, entrait en vigueur et définissait qui était considéré comme un citoyen canadien. Les résidents nés au Canada, les immigrants naturalisés et les sujets britanniques ayant un domicile au Canada se voyaient immédiatement accorder la citoyenneté. Deux jours plus tard, le Canada a tenu sa première cérémonie de citoyenneté lors de laquelle Mackenzie King lui-même est devenu la première personne à recevoir un certificat de citoyenneté.
Cette loi visait à officialiser la nouvelle identité nationale du Canada, une identité que ses troupes avaient forgée dans le sang versé sur les plages d’Europe et dans les tranchées de la Deuxième Guerre mondiale. En vertu de la loi, les immigrants pouvaient demander la citoyenneté après cinq ans; ceux qui avaient combattu pour le Canada pouvaient le faire après un an. Et la citoyenneté d’une femme n’était plus principalement tributaire de celle de son mari. Aucune disposition n’a été prise pour les peuples autochtones; leurs approches diverses et anciennes en matière de citoyenneté au sein des communautés et des nations n’ont pas été prises en compte.
Mais cette loi avait un autre objectif : maintenir la paix. Entre 1896 et 1914, en l’espace de 18 ans seulement, plus de trois millions de personnes ont émigré au Canada (qui comptait seulement 2,5 millions d’habitants au milieu du XIXe siècle). La population des villes et des taudis a explosé.
Les gouvernements et les employeurs ont salué l’afflux régulier de travailleurs, tandis que d’autres, notamment les nationalistes, les églises et les forces de l’ordre, accusaient souvent les nouveaux arrivants d’être responsables des maux de la société. Les médecins mettaient en garde contre la possibilité d’accueillir des races « génétiquement inférieures ». Pendant les deux guerres mondiales, les tensions raciales au pays ont atteint des sommets inégalés. En 1939, le Canada a refoulé un navire de 900 réfugiés juifs, les renvoyant en Europe — 254 de ces réfugiés ont ensuite trouvé la mort dans les camps de concentration nazis. Quelques années plus tard, la déportation massive et l’internement des Canadiens d’origine japonaise ont commencé.
La Loi sur la citoyenneté de 1947 était attendue avec impatience, et portait en elle l’espoir qu’une identité unificatrice pourrait rapprocher les Canadiens. D’une certaine façon, la loi a permis d’égaliser les chances, en mettant le multiculturalisme au premier plan de l’éthos de notre nation. Cependant, près d’un siècle plus tard, le Canada est encore aux prises avec la discorde et la violence qui peuvent se manifester lorsque les citoyens éprouvent du ressentiment à l’égard de la diversité du pays au lieu de l’honorer. Il nous reste encore du travail à faire.
*Avec des documents d’Erika Reinhardt, archiviste, Bibliothèque et Archives Canada
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This story is from the January/February 2022 Issue
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