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Sept choses que vous ne savez peut-être pas sur l’Île-du-Prince-Édouard

Sept faits amusants moins connus sur la septième province du Canada

  • Published Jul 16, 2024
  • Updated Jul 29
  • 1,012 words
  • 5 minutes
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Les célèbres falaises rouges de l'Île-du-Prince-Édouard avec le phare emblématique d'East Point en arrière-plan. (Photo : Brett Zimmerman/Can Geo Photo Club)
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L’Île-du-Prince-Édouard est la septième et la plus petite province du Canada, en plus d’être le berceau de la Confédération canadienne. Située sur la côte Est et dans le golfe du Saint-Laurent, elle est un lieu de prédilection pour les amateurs de plages, les amoureux des phares et tous les passionnés d’Anne… la maison aux pignons verts (quel Canadien ne l’est pas?).

Mais l’île ne se résume pas aux plages, aux fruits de mer et à une petite fille rousse à tresses. Voici sept faits moins connus sur la province, qui est sans doute la plus méconnue du Canada :

Même si l'Île-du-Prince-Édouard est la plus petite province du Canada, elle possède un littoral relativement long avec plus de 3 000 km de plages, de dunes de sable, de falaises de grès, de marais salants, de grandes baies et de nombreux estuaires. (Photo : Maxime Rousseaux-Bridle/Can Geo Photo Club)
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Quel que soit votre emplacement, la plage la plus proche se trouve à 15 minutes en voiture ou moins

Que vous ayez envie de faire trempette, de passer une journée à vous détendre sur le sable ou d’admirer la beauté de l’océan, l’Île-du-Prince-Édouard a tout ce qu’il vous faut. Avec son littoral s’étendant sur plus de 1 000 kilomètres et ses 90 plages, elle est sans conteste une destination estivale de choix. Outre le sable chaud et l’eau magnifique, les diverses plages offrent une multitude de commodités, y compris des aires de jeux, des sites de pêche, des concessions, la location d’équipements nautiques et même des parcours d’équitation.

La plage au sable chantant, située dans le parc provincial Basin Head, est une destination prisée, célèbre pour ses eaux figurant parmi les plus chaudes au nord de la Floride. Il s’agit d’une plage de sable blanc qui s’étend sur 15 kilomètres. La température des vagues dépasse souvent 21 °C. La plage de Cavendish, située dans le parc national de l’Île-du-Prince-Édouard, est aussi un lieu prisé. Cette plage de neuf kilomètres se caractérise par son sable blanc, ses magnifiques dunes et ses falaises de grès rouge. Elle offre également un accès facile à des sentiers de randonnée et de vélo, ainsi qu’à des terrains de golf.

L’Île-du-Prince-Édouard compte 61 phares

La province a la plus forte concentration de phares en Amérique du Nord; il y a environ un phare à tous les 55 kilomètres. Parmi ces phares, 38 sont encore fonctionnels et neuf sont ouverts au public. Huit de ces phares servent de musées communautaires qui permettent d’admirer le panorama de l’île. Certains ont plus de 150 ans!

L’un des phares les plus populaires de la province est aujourd’hui une auberge. Il a été construit en 1875 et transformé en auberge, restaurant et boutique d’artisanat en 1984. Il dispose de 14 chambres et d’un gîte touristique. Connue par ses visiteurs sous le nom de West Point, cette auberge est la première en son genre à se trouver dans un phare actif. Elle est classée parmi les 11 meilleures auberges dans un phare du monde.

Le pont de la Confédération, long de 12,9 kilomètres, reliant l'Île-du-Prince-Édouard au Nouveau-Brunswick. (Photo : Mary Hindle/Can Geo Photo Club)
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L’Île-du-Prince-Édouard est la plus importante destination de golf du Canada

Avec près de 400 allées et 30 terrains, les résidents et les visiteurs n’ont pas besoin d’aller bien loin pour jouer une partie. L’île offre une variété de belles propriétés avec vues côtières. L’un des terrains les mieux notés de la province est celui de Crowbush Cove. Le terrain de 6 903 verges a été reconnu par Golf Digest comme étant le meilleur nouveau terrain du Canada lors de son lancement au milieu des années 1990.

L’Île-du-Prince-Édouard assure 80 % de la production nationale de moules

Les fruits de mer ne manquent pas à l’Île-du-Prince-Édouard, mais la province est particulièrement célèbre pour ses moules bleues cultivées sur corde (Mytilus edulis). Les moules sont récoltées quotidiennement dans les eaux de l’Île-du-Prince-Édouard, où elles sont cultivées naturellement, sans nourriture ni additifs. Près de 1 500 personnes travaillent dans ce secteur et récoltent plus de 20 millions de kilos de moules par an. L’aquaculture contribue à hauteur de 60 millions de dollars à l’économie de l’Île-du-Prince-Édouard.

Le sol de l’Île-du-Prince-Édouard paraît rouge en raison de sa forte teneur en oxyde de fer (rouille)

Également connu sous le nom de terre de Charlottetown, le sol rouge de l’île couvre environ 470 000 acres de terres. Sa texture sablonneuse est idéale pour l’agriculture – vous savez maintenant d’où viennent les fameuses pommes de terre de l’Île-du-Prince-Édouard! Ce sol rouge prête également sa couleur à certaines plages de l’Île-du-Prince-Édouard; certains sables paraissent plus rouges que d’autres selon la teneur en fer du sol.

L'un des 61 phares de l'Île-du-Prince-Édouard. (Photo : Shelby Underwood/Can Geo Photo Club)
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L’Île-du-Prince-Édouard abrite la maison tournante du Canada

Également connue sous le nom de Canada’s Rotating House – Around The Sea, elle est la première maison rotative du monde où l’on peut séjourner. On peut y louer des condos de luxe avec vue sur l’océan. La propriété comprend deux étages. L’étage supérieur abrite la résidence et l’étage inférieur, les quatre condos locatifs. Elle comprend aussi une bulle d’observation surplombant l’océan. La maison de 625 pieds carrés effectue une rotation complète chaque heure. Cela permet aux visiteurs d’apprécier le paysage changeant et aux opérateurs de positionner la maison pour profiter des conditions météorologiques.

« Abegweit » est le mot mi’kmaq qui désigne l’Île-du-Prince-Édouard

L’Île-du-Prince-Édouard est située dans le Mi’kma’ki, le territoire ancestral et non cédé du peuple mi’kmaq. Les Mi’kmaq forment le premier peuple de l’Île-du-Prince-Édouard; ils y vivent depuis plus de 12 000 ans. Le peuple mi’kmaq appelle l’île « Abegweit ». Le terme est souvent traduit par « terre bercée par les vagues » en raison de l’emplacement de l’île au large du golfe du Saint-Laurent. « Abeweit » est la version anglicisée du nom traditionnel, « Epekwitk ».

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