Le retour du caribou
La population de caribous augmente sur l’île de Baffin ! Un relevé réalisé en 2014 avait enregistré un déclin dévastateur de la population, mais le comptage de cette année a révélé des signes de rétablissement dans le sud de Baffin. Le comptage du ministère de l’environnement du Nunavut s’est concentré sur les populations de caribous autour des communautés d’Iqaluit, Kimmirut, Kinngait, Pangnirtung et Qikiqtarjuaq ; le reste de l’île fera l’objet d’un recensement au cours des prochaines années.
Si le recensement de 2014 a révélé que le nombre de caribous était passé d’environ 150 000 dans les années 1980 à seulement 4 600, les chasseurs locaux ont déclaré avoir vu un nombre croissant de veaux et de vaches en bonne santé. Leurs observations, ainsi que les comptages aériens, semblent indiquer un rebond.
La licorne des mers accomplit un retour
Après un bond considérable de la population de narvals depuis sa dernière évaluation, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada déclare que les narvals ne sont plus en danger. Un relevé effectué en 2004 estimait la population à environ 40 000 individus, ce qui avait incité le comité consultatif fédéral à inscrire l’espèce sur la liste des espèces « préoccupantes ». Mais l’évaluation la plus récente suggère qu’il y a environ 160 000 licornes des mers et que les stratégies de conservation ont aidé les célèbres baleines à retrouver des nombres stables. Bien que les narvals soient confrontés à de nombreux défis pour leur survie, notamment la fonte de la glace de mer et l’augmentation du trafic maritime, les recensements de leur population reflètent leur capacité d’adaptation.
Les primates de l’Arctique racontent l’avenir
Bien que le cercle arctique ait connu des températures plus chaudes il y a 52 millions d’années, les hivers y étaient encore longs et sombres. Pour compenser, les Ignacius, étroitement apparentés aux primates et de la taille d’un petit chat, ont développé des dents et des mâchoires robustes pour croquer des aliments durs pendant l’hiver. Des fossiles d’ignacius provenant d’Umingmak Nuna (île d’Ellesmere) ont récemment été identifiés et nommés Ignacius mckennai et Ignacius dawsonae, deux espèces nouvelles pour la science occidentale.
Les études sur la manière dont ces animaux se sont adaptés pour survivre dans les hautes latitudes de l’Arctique sont opportunes car elles peuvent donner aux chercheurs des indications sur ce que seront les futurs écosystèmes de l’Arctique à mesure que la région se réchauffe avec les changements climatiques.