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Science & Tech

De nouvelles technologies satellitaires et d’imagerie pourraient contribuer à atténuer les risques croissants du transport maritime et de l’exploration dans l’Arctique

  • Feb 27, 2014
  • 405 words
  • 2 minutes
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Le recul de la glace de mer dans l’Arctique, causé par les changements climatiques, crée de nouvelles possibilités en matière de transport maritime, de prospection énergétique et de tourisme. Toutefois, ces activités sont risquées en raison du manque de données détaillées et opportunes sur la quantité et le type de glace, de vaisseaux ou d’installations de forage qui pourraient se dresser sur le chemin.

« Il y a maintenant moins de glace dans l’Arctique, mais elle peut être plus dangereuse, car les masses de glace entrent en collision », dit Randall Scharien, stagiaire postdoctoral au Centre for Earth Observation Science de l’Université du Manitoba. « Les plaques de glace minces entrent en collision et s’épaississent, et pourraient ainsi endommager des navires ou des installations de forage. »

Pour atténuer les risques, on pourrait utiliser en période estivale l’imagerie radar de plus en plus perfectionnée qui, contrairement aux images optiques (photos), peut « voir » la glace arctique dans le noir et à travers les nuages. Cette technologie pourrait un jour distinguer la glace mince et molle de la glace épaisse et dure aux conséquences dangereuses.

Scharien, un expert de l’interprétation des images radar satellitaires, a créé une nouvelle technique utilisant des données radar pour cartographier des étangs de fonte qui influencent la résistance de la glace de mer et la quantité de lumière qu’elle réfléchit. Cette technique rehausse notre compréhension de la glace et contribue à améliorer les modèles de prévision des changements climatiques.

Scharien dit que de nouvelles technologies d’imagerie et l’utilisation de multiples satellites en réseau — des « constellations de satellites » — réduiraient grandement les incertitudes et les dangers actuels de la navigation arctique.

« Dans la technologie radar satellitaire, les images contiennent beaucoup plus d’informations qu’auparavant et cela augmente le nombre d’options qui s’offrent à nous », affirme Scharien. Maintenant, dit-il, pour résoudre ces problèmes, il faut trouver la combinaison idéale de technologies et de constellations.

Le résultat au long cours? Contribuer à ouvrir l’Arctique canadien de façon plus sécuritaire à toutes sortes de nouvelles possibilités.

Voici le plus récent billet d’un blogue sur les questions polaires et la recherche connexe présenté par Canadian Geographic en partenariat avec la Commission canadienne des affaires polaires. Le Blogue polaire sera affiché en ligne toutes les deux semaines et certains billets seront publiés dans de prochains numéros du magazine. Pour de plus amples renseignements sur la CCAP, veuillez visiter polarcom.gc.ca.
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