
History
L’histoire inédite de la Compagnie de la Baie d’Hudson
Une rétrospective des débuts de l’institution fondée il y a 350 ans, qui revendiquait autrefois une part importante du globe
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Science & Tech
Est-il possible que les dirigeables modernes — descendants d’aéronefs comme le massif « Snow Goose » des Forces navales américaines qui avait fait sursauter des Inuits lors de son périple dans le Grand Nord en 1958 — puissent représenter l’avenir du transport dans l’Arctique? Absolument, dit Barry Prentice, économiste des transports de l’Université du Manitoba. Alors que la catastrophe du Hindenberg, la Deuxième guerre mondiale et les réacteurs ont tous contribué à sonner le glas de l’ère du dirigeable, les conditions sont maintenant propices à son retour comme moyen de transport viable, particulièrement dans le Nord.
« Lors de la fabrication des premiers réacteurs, le carburant était abordable, la vitesse un atout, et les émissions atmosphériques ni l’environnement n’étaient un enjeu », souligne Prentice. « Aujourd’hui, tout a changé. L’environnement importe, le carburant est coûteux et la vitesse ne compte plus pour le transport des marchandises. L’expédition du fret par jet à 500 milles à l’heure n’est que gaspillage. »
En effet, dit Prentice, les dirigeables à hélium en développement pourront transporter le fret à environ un quart du coût par aéronef à voilure fixe, tout en générant une fraction des émissions nuisibles. Et c’est dans l’Arctique canadien que les conditions économiques et environnementales sont les plus propices au retour du dirigeable.
« Les routes de glace ne sont plus fiables, et l’expédition de fret par avion et le coût de construction de routes tous temps sont exorbitants », note Prentice. Et contrairement au navire de charge, on pourrait utiliser les dirigeables toute l’année. Prentice prédit qu’en raison du réchauffement climatique, du renforcement des réglementations sur les émissions et de la probabilité du maintien des prix élevés de l’énergie, les premiers dirigeables de fret commerciaux entreront en fonction d’ici deux ans et offriront des services de transport dans le Nord peu après.
« Il nous faut absolument trouver une solution pour le Nord et, tôt ou tard, nous nous tournerons vers les dirigeables, car il s’agit de l’option la plus logique », déclare Prentice. Plutôt que de faire sursauter, les descendants du « Snow Goose » pourraient dorénavant aider les Inuits à réduire les coûts élevés du transport dans leurs collectivités.
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