DÉFI 1 : LE NAVETTAGE QUOTIDIEN

Tout a une empreinte carbone. Certaines empreintes sont simplement plus importantes.

Si nous vous demandions d’où proviennent la plupart des émissions du secteur des transports, que répondriez-vous?

1. De l’extraction, de la production et du transport de l’essence et du carburant diesel.
2. De la combustion de cette essence et de ce carburant diesel lorsque nous utilisons nos véhicules.

D’après nous, la plupart des personnes choisiront la réponse numéro 1 – sans hésitation. En fait, le carburant que nous brûlons dans nos voitures, camions, camionnettes et motos représente environ 80 % des émissions totales du cycle de vie, de l’extraction à l’échappement par le tuyau d’échappement de votre véhicule. Ce cycle de vie total est également connu sous le nom d’émissions du puits à la roue.

Les émissions des véhicules électriques (VE) varient selon votre lieu d’habitation

Les véhicules électriques ont également une empreinte carbone. Cependant, leur intensité carbone varie selon la façon dont l’électricité est produite dans votre province ou votre territoire, alors que la quantité de CO2émise lors de la combustion d’un litre d’essence est la même où que vous habitiez, soit 2,3 kg.

À titre de comparaison, nous allons utiliser les informations du rapport de Volvo sur l’empreinte carbone qui compare le modèle à moteur à combustion de son véhicule multisegment XC40 avec le modèle électrique de son homologue, le XC40 Recharge. Selon la déclaration des émissions du XC40 MCI moyen, une conduite sur 100 km produirait 16 kg de CO2. Avec un rendement de 24 kWh/100 km et une recharge de la batterie avec une intensité carbone moyenne nationale de 110 g de CO2/kWh, le XC Recharge n’émettrait que 2,6 kg de CO2, soit 6 fois moins!

Le défi pour les ménages

Dans le cadre du défi Le navettage quotidien, des familles ont été chargées de trouver des moyens de réduire les émissions de leur ménage liées au navettage quotidien. Il s’agissait notamment d’examiner leurs activités et déplacements habituels, de déterminer comment les membres de la famille pourraient moins utiliser leur véhicule et d’examiner les solutions de mobilité engendrant moins d’émissions, voire zéro émission. En faisant des choix intelligents, en changeant leurs vieilles habitudes et en investissant dans les nouvelles technologies, les ménages pourraient réduire considérablement l’empreinte carbone liée à leurs déplacements quotidiens.

Voici ce qu’elles ont appris…

Conseils pour votre ménage concernant les trajets quotidiens

N’utilisez pas/utilisez moins votre véhicule

• Choisissez d’autres modes de transport: Les déplacements actifs sont cruciaux pour réduire considérablement les émissions liées aux trajets plus courts. En quoi consistent les déplacements actifs? Pour la plupart des motifs de déplacements, les déplacements actifs comprennent les trajets courts à moyens – en général 2 km pour la marche, 5 km pour le vélo et 10 km pour le vélo électrique.
•  Adoptez la micromobilité: Que vous achetiez votre véhicule ou utilisiez des services de covoiturage s’ils sont disponibles dans votre région, il existe de nombreuses solutions de mobilité électrique en dehors des véhicules électriques. Parmi ces solutions figurent notamment les vélos, les scooters, les planches à roulettes électriques, et bien plus encore.
• Prenez les transports en commun: Le niveau écologique de votre réseau de transport en commun dépend de l’énergie qui alimente les autobus et trains locaux. Cependant, même pour un autobus au diesel, les émissions sont réparties entre de nombreuses personnes, de sorte que les émissions de chaque personne sont inférieures à celles de la conduite de véhicules individuels.
•  Travaillez à domicile: Vous souvenez-vous de toutes ces photos de ciel sans smog prises dans le monde entier au début de la pandémie de COVID-19? TOUT LE MONDE a dû soudainement rester à la maison et arrêter de conduire. Si possible, réduisez le nombre de vos trajets quotidiens pour vous rendre au travail et vous verrez vos émissions diminuer au fil des jours.

Soyez plus efficace

• Planifiez vos déplacements: Regroupez vos courses pour réduire la distance totale parcourue pour les faire ou faites du covoiturage pour vous rendre au travail, à l’école ou pour vos loisirs.
• Conduisez intelligemment: Il y a beaucoup de choses que vous pouvez faire pour accroître l’efficacité énergétique de votre véhicule et, ainsi, réduire les émissions, notamment : éviter les freinages et accélérations brusques, éliminer tout chargement inutile, effectuer un entretien régulier et ne pas laisser le moteur tourner au ralenti.
•  Améliorez votre ancien véhicule : Bien que pas autant qu’un véhicule électrique, un véhicule neuf à moteur à combustion interne (MCI) permet toujours de réduire votre empreinte de CO2 lors de la conduite, en raison d’une meilleure efficacité énergétique, d’un meilleur contrôle des émissions et de fonctions telles que le mode marche/arrêt automatique pour réduire la marche au ralenti.

Réévaluez vos trajets

• Soyez un chef de file : Au Canada, la vente de véhicules particuliers et de camions légers neufs à moteur à combustion sera interdite en 2035, soit dans 13 ans seulement. Cet objectif s’accompagne de jalons, avec au moins 20 % de ventes zéro émission d’ici 2026 et 60 % d’ici 2030. Prenez les devants et incitez d’autres personnes à utiliser un véhicule électrique.
• Même l’électricité grise est plus écologique que l’essence : L’intensité carbone de la production d’électricité varie considérablement selon l’endroit où vous vivez. Toutefois, même dans des provinces comme l’Alberta qui dépendent actuellement du gaz naturel, les émissions liées à la conduite ont été réduites d’environ 12 % par rapport aux véhicules à essence.
• Écologisez la recharge de votre véhicule : Vérifiez si votre fournisseur actuel d’électricité offre des programmes d’énergie verte ou installez des panneaux solaires pour recharger votre véhicule électrique et fournir de l’électricité dans votre habitation.
• Ne vous préoccupez pas de l’empreinte carbone liée à la production des véhicules électriques : L’empreinte carbone d’un véhicule au moment où il sort de la chaîne de montage est actuellement plus importante pour les véhicules électriques que pour un véhicule à essence comparable. Il faut donc un peu de temps pour atteindre le seuil de rentabilité dans le cycle de vie d’un véhicule électrique afin de compenser la différence. Au Canada, ce seuil de rentabilité est atteint au bout d’environ deux ans de recharge par rapport au plein pour les véhicules à essence, mais les émissions liées au tuyau d’échappement sont éliminées dès le départ.
• Trouvez le meilleur compromis : Réfléchissez à l’utilité que vous prévoyez pour un véhicule électrique et trouvez celui qui convient à vos besoins, à vos trajets habituels et à votre portefeuille. Dans la mesure du possible, un véhicule électrique compact à courte autonomie est non seulement beaucoup moins cher qu’un VUS électrique plus grand à grande autonomie, mais son empreinte de production est beaucoup plus faible, ce qui permet d’atteindre plus rapidement le zéro émission nette.

Le saviez-vous?

• Si vous utilisez l’application de paiement mobile de Shell, la compagnie compense les émissions de carbone liées à l’utilisation finale pour l’achat de carburant.
• Des chercheurs de Dartmouth ont constaté que les trajets quotidiens impliquant plus d’activité physique, comme la marche ou le vélo, étaient corrélés avec moins de stress et un meilleur rendement au travail. – Bloomberg (en anglais seulement)
• Selon Ressources naturelles Canada, l’utilisation d’un chauffe-moteur pendant les mois les plus froids peut accroître l’efficacité énergétique de 10 % dans l’ensemble et jusqu’à 25 % pour les trajets plus courts. 
• L’écart de prix continue de se réduire entre les véhicules MCI et les véhicules électriques. De plus, grâce aux programmes incitatifs fédéraux et provinciaux, certains véhicules sont à peu près au même niveau.

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